La vente de bois en contrat d'approvisionnement
Objectifs pour fin 2025
Communes forestières France poursuit l'objectif d'atteindre 35% de contractualisation dans des bois communaux, toutes les essences confondues, d'ici 2025, et 25% spécifiquement pour le chêne (Accord de filière Chêne).
Ces engagements répondent aux objectifs des Communes forestières de « faire filière », de sécuriser la valorisation des bois des communes et leurs budgets, de favoriser la gestion forestière et de préparer la forêt au changement climatique.
Résultats à la fin de 2024
Les nombreuses activités, évènements, formations et les divers outils mis en place par le réseau des communes forestières depuis plusieurs années ont permis une évolution positive de la contractualisation. C'est ainsi que sur l'année 2024, on comptabilise 986 élus formés dans 611 communes et un taux de contractualisation de 31% toutes essences confondues et 18% pour le chêne.
En 2024, au niveau national, sur 7 458 collectivités propriétaires de forêts qui ont mis en vente des bois, 3 422 (soit 46%) ont vendu du bois sous forme de contrat d'approvisionnement.
Processus de commercialisation des bois en contrat d'approvisionnement
Dans la pratique, la vente des bois communaux en contrat d'approvisionnement est différente de la vente en bloc et sur pied.
Par exemple, pour vendre en contrat leurs bois, les élus délibèrent sur des produits bois (bois d'oeuvre résineux, bois d'oeuvre hêtre, bois industrie feuillu...) et non plus sur une coupe de bois. De plus, les bois sont vendus façonnés à l'acheteur, c'est-à-dire que les arbres sont coupés puis débardés et stockés en bord de route. Ils ne sont donc pas vendus sur pied.
En d'autres termes, lorsque les élus vendent en contrat, ils vendent des produits façonnés avec un tarif pour chaque produit et le volume est mesuré bord de route après la récolte. Alors que lorsqu'ils vendent en bois sur pied, ils vendent une coupe avec un volume global estimé.
L'autre intérêt du contrat d'approvisionnement c'est qu'il permet d'approvisionner des transformateurs locaux. En effet, en 2024, la destination commerciale des bois vendus se répartit ainsi :
- Pour le BO (Bois d'oeuvre), 76% des volumes sont transformés dans la même région que leur lieu de récolte dont 43 % dans le même département.
- Pour le BI (Bois d'industrie), 62 % des volumes sont transformés dans la même région que leur lieu de récolte dont 38 % dans le même département.
Ces chiffres montrent l'impact local de la commercialisation des bois par le processus de contractualisation qui soutient la dynamique de la filière au niveau départemental et régional.
Les avantages de la contractualisation selon les élus
Les élus qui ont ajouté la contractualisation à leur panel de possibilités de vente y voient les avantages suivants :
Financièrement
- Forte garantie de vente ce qui assure une recette
- Les qualités moyennes sont mieux valorisées
- Prix définis et négociés pour plusieurs mois avec un lissage sur le prix du marché
Gestion forestière
- Permet de maintenir la dynamique des coupes et le respect de la sylviculture prévue à l'aménagement
- Meilleure connaissance des produits (qualité et volume) qui sont récoltés en forêt
Impact sur le territoire
- Le principal argument est le fait d'approvisionner des entreprises locales créant ainsi de la valeur ajoutée sur le territoire, tout en préservant les entreprises et les emplois locaux
Vous êtes intéressés par ce processus de vente ? Vous souhaitez un accompagnement ou des informations complémentaires ?
Notre réseau est là pour vous
Notre réseau met en place des activités, évènements et outils pour vous informer sur la contractualisation, vous éclairer dans vos décisions et vous accompagner tout au long du processus. Par exemple, diverses activités d'information et de formation sont proposées par les unions régionales. Des outils sont aussi disponibles sur leurs sites web. N'hésitez pas à communiquer directement avec les chargés de mission.
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